Figurines à collectionner gorjuss – Altaya – 2020

Connaissez-vous les demoiselles gorjuss ? Derrière ce nom étrange se cachent de charmantes silhouettes au style un peu gothique, en tous cas assez excentrique. Sans nez ni bouche, ces personnages créés par l’artiste écossaise Suzanne Woolcott ornent depuis 2010 articles de papeterie et de bagagerie proposés par la compagnie londonienne Santoro.

Les personnages gorjuss sont également proposés sous forme de poupées fabriquées par Paola Reina en Espagne et que vous pouvez trouver chez Un bonheur de colibri, la boutique en ligne spécialisée dans la vente de poupées à jouer et de collection.

En ces temps ou les figurines mystère à collectionner font fureur, une nouvelle déclinaison des personnages gorjuss est proposée par Altaya. En ce début d’année 2020, 12 figurines à collectionner sont proposées par l’éditeur -entre autres- des poupées Charlotte aux fraises. De précédentes collections ont été proposées les années passées, mais je suis totalement passée à côté.

Ce qui m’a fait craquer ?

• leur mignonitude. J’ai toujours trouvé les figurines gorjuss craquantes. En miniature, elles sont littéralement adorables ;
• ces figurines sont disponibles sans abonnement chez les marchands de journaux. On s’arrête donc quand on veut ;
• leur petit prix est fixe tout au long de la collection : 3,50€ l’unité.
• la série ne compte que 12 mini-poupées. On peut donc raisonnablement espérer toutes les réunir sans pousser son banquier au désespoir.

Chaque petite poupée gorjuss est vendue dans un sachet-mystère opaque, accompagnée de son socle assorti en forme de cœur. On ne sait donc jamais sur quelle poupée on va tomber et cette dimension de surprise est assez sympa.

Un petit livret glissé dans chaque sachet présente la collection au complet mais propose aussi quelques activités à réaliser : recette de cuisine, jeux, bricolages… On reconnaît bien là la « patte » Altaya.

Les figurines sont petites mais plutôt bien détaillées : les cheveux et les vêtements sont texturés et les couleurs sont appliquées avec précision.

En revanche, ce que j’aime moins :

• le parfum des figurines. Chaque poupée est dotée d’une odeur gourmande : raisin, chocolat, vanille… Dans les faits, les odeurs sont très chimiques et méconnaissables. Heureusement, elles restent relativement discrètes ;
• la probabilité de tomber sur telle ou telle poupée n’est pas indiquée. Deux modèles brillent dans le noir ; j’en déduis qu’ils sont plus rares et donc plus difficiles à trouver mais sans certitude. Habituellement, sur ce type de collection, un indice de rareté est associé à chaque modèle.