Voici enfin la grande poupée Clodrey que j’ai reçue à Noël 2017 et dont je vous avais promis la présentation.

A priori elle n’a pas de prénom, comme quelques unes de ses sœurs à yeux coucous de ces années-là.
Au catalogue de 1962, la poupée coucou qui vous suit des yeux est ainsi présentée « poupées polyflex, cheveux longs, implantés, lavables, yeux dormeurs au regard vivant, habillage couture. Taille 28 à 78 cm » sans précision de prénoms.
La demoiselle présentée ici est la plus grande ; elle mesure 78 cm.

Cette élégante jeune-fille est vêtue d’origine ; elle porte une robe blanche en plumetis ornée de rubans roses, tous d’origine également. Comme tous les vêtements Clodrey du début des années 60, cette robe est fermée dans le dos par des boutons en forme de coquille.
Ses chaussettes et ses chaussures en cuir sont d’origine aussi (j’ai vu récemment une autre grande Clodrey de 78 cm chaussée comme la mienne).
Ses souliers ne sont pas griffés Clodrey mais pour une aussi grande poupée, vendue à un très petit nombre d’exemplaires, les établissements Clodrey ne se chargeaient pas de leur fabrication mais les achetaient auprès d’un fournisseur.

Cette joie demoiselle aux cheveux implantés est également coiffée d’origine. Je me suis contentée de dépoussiérer ses cheveux permanentés pour ne pas risquer d’abîmer ses belles anglaises.

Cette grande poupée ne porte a priori aucune marque sauf si Polyflex et le timbre sont placés sous la boîte à voix.
Sa tête et ses bras sont élastiqués ; ses jambes sont emboîtés. Elle « parlait » grâce à une boîte à voix par retournement.
Pour clore ce billet, je vous laisse l’admirer vous regardant de face. Sur une aussi grande poupée, les yeux coucous, pour lesquels Claude Refabert avait obtenu l’oscar du jouet en 1960, sont véritablement extraordinaires.
