Fillette des années 1970, Julie est la seule fille de l’équipe de basket de son école.
Fan de ce sport, elle décide de faire une démonstration de son talent à l’occasion du concours de beauté organisé par son école.
Face aux moqueries de ses camarades, elle envisage finalement de chanter, activité plus conventionnelle pour une fillette de son âge. Sa famille saura-t-elle la convaincre de rester elle-même et de se montrer telle qu’elle est vraiment à l’occasion du concours ?
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Je vous propose donc aujourd’hui de découvrir un court-métrage mis en ligne par la marque American Girl sur sa chaîne Youtube en 2015. Même si elle n’est pas très développée, j’ai beaucoup aimé cette petite histoire mettant en scène la poupée Julie Albright.
Avant d’aller plus loin je vous propose de découvrir tout de suite ce petit film :
Tout comme le film consacré à Maryellen, ce court-métrage a pour but de faire la promotion d’une poupée en lui donnant vie sous les traits d’une fillette tout en délivrant aux plus jeunes une petite leçon de morale américaine.
Ainsi, à travers le personnage de Julie et ses hésitations, le film s’adresse directement aux fillettes et adolescentes pour leur rappeler qu’elles ne doivent jamais avoir honte de ce qu’elles sont ou ce qu’elles aiment.
Une reine de beauté n’est pas nécessairement superficielle et on peut tout à la fois être coquette et pratiquer un sport traditionnellement réservé aux garçons. De même, on peut être une fille et avoir d’autres projets que de devenir danseuse, vétérinaire ou mère au foyer.
Le message ou plutôt la manière dont il est véhiculé n’est pas très subtile mais cela reste un court-métrage sympathique car le personnage de Julie est attachant. Je trouve d’ailleurs dommage que la marque se soit contentée d’un court-métrage pour ce personnage.
Les années 1970 sont une époque très riche en phénomènes sociétaux et en étoffant un peu l’histoire de Julie, il y avait largement eu de quoi nous proposer un film de 90 minutes. Le message transmis aurait été d’autant plus percutant qu’il aurait pu être amené de façon plus subtile, distillé tout au long du film. Et puis, sur le plan esthétique, les années 1970 sont une véritable explosion de motifs et de couleurs. Cela aurait pu donner quelque chose de très, très chouette. Dommage…
En revanche, un détail qui m’a beaucoup plu, c’est le fait que SPOILER (surlignez la zone pour faire apparaître le texte)Julie ne remporte pas le concours de beauté. Dans la vraie vie, même avec la meilleure volonté du monde, on ne finit pas toujours premier et ça n’est pas grave. Une deuxième place est déjà une victoire en soi et c’est la vie tout simplement. C’est une petite leçon de sagesse qui me semble importante dans notre époque où une compétitivité exacerbée règne sur les cours de récréation et cela rend le film un tout petit peu plus réaliste.
Bref, une historiette sympathique mais qui aurait gagné en profondeur dans un format plus long.
Infos : And the Tiara Goes To… Film réalisé par Melissa Hoppe, d’après un scénario de Lisa Kohn. Sortie US : 12 novembre 2015. Inédit en français. Durée : 14 minutes.
Distribution : Jolie Ledford (Julie Albright), Karen Ide (la mère de Julie), Matt deNoto (le coach sportif), Keely Aloña (Tracy), Grace Liu (Ivy).