Mademoiselle Bella raconte fait la couverture du livre de Jean Sala au titre éponyme paru aux éditions de la Framboisière en août 2000.
L’auteur nous présente cette extraordinaire poupée en page 94 et 95 de son livre consacré à l’histoire de la société Perpignanaise.
Évoquant le 21ème salon du jouet de Paris en 1982, il écrit : « une surprise attend les clients : Bella, malgré son dépôt de bilan, présente une nouveauté dans sa collection : « la poupée électronique, Mademoiselle (1). Cette poupée raconte des histoires par l’intermédiaire d’un magnétophone, répercute un dialogue par l’intermédiaire d’un émetteur, mais en plus elle a bien d’autres qualités : elle est souple, a une robe avec des plis, un pantalon à dentelles, des cheveux longs en tire-bouchon. Elle rappelle les poupées de porcelaine, c’est une petite-fille modèle, en un mot, elle est belle« .
Sur la page de droite du livre, La poupée en photo n’est pas celle de la couverture ; elle est vêtue d’une jupe à plis religieuse rayée avec gilet sans manche assorti et d’un chemisier blanc à col de dentelle fermé par un ruban. Ses cheveux sont bouclés et elle porte des lunettes.
Ma poupée est peut-être une « Mademoiselle Bella raconte » ; elle en a le visage, le corps souple et les jolies bouclettes.
Son corps en mousse de polyuréthane renferme un système électronique à circuit imprimé fonctionnant avec une pile 9 volts.
Mais dans la mesure où le système ne fonctionne plus, je ne puis affirmer qu’il s’agit bien de Mademoiselle Bella raconte.
Pour tester le mécanisme il m’aurait fallu disposer de l’émetteur vendu avec la poupée qui fonctionnait aussi avec une pile 9 volts, comme l’explique le mode d’emploi reproduit dans le Grand Livre des poupées Bella d’Anne-Marie Porot en page 179.
Cette jolie demoiselle de près de 50 cm est marquée dans la nuque Bella 45-31 comme Angélique de 1982.
Comme Angélique aussi, son corps et ses jambes en mousse sont recouverts de toile blanche. Sa tête et ses bras sont en vinyle souple ; ses pieds sont en vinyle plus dur.
Ses cheveux implantés sont bouclés et coiffés en queue de cheval comme celle du livre de Jean Sala, mais aussi comme le modèle de 1984 présenté dans le Grand livre des poupées Bella en page 180.
Ses yeux dormeurs ont de grosses pupilles bleues.
La poupée présentée est vêtue d’une robe romantique dans le style de l’époque ; elle n’avait pas de lunettes lorsque je l’ai adoptée à la fin des années 90.
Mademoiselle Bella raconte avait fait l’objet d’une publicité télévisée peu avant Noël 1983.
(1) – Par la suite la poupée s’est appelée Mademoiselle Bella puis Mademoiselle Bella raconte
Charmante demoiselle catalane, en tous cas !
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Merci.Je la trouve très sympa.
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